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Ze blog ov Jack
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30 décembre 2009

Metallica - Black album (1991)

Dans notre série : 1991 année décisive pour le Metal.

Bonjour les enfants !

*chœur d'écoliers* Bonjour professeur !

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un obscur album d'un groupe que la plupart d'entre vous ne connaissent pas

*bruissement de curiosité dans la salle*

Il s'agit du Black Album de Metallica aussi appelé album éponyme car aucun titre n'apparaît sur la pochette du disque. En fait, elle semble entièrement noire ce qui n'est pas tout à fait exact puisqu'on peut y distinguer, outre le logo du groupe, le dessin d'un serpent enroulé sur lui-même.

*exclamations horrifiées de l'assistance à l'évocation de cet animal*

Bon, si on reprend sérieusement.

1991, le thrash est à l'agonie: Slayer vient de publier son LIVE définitif, Anthrax commence les embrouilles avec ses vocalistes et Megadeth évolue en ralentissant les tempos.

Après la tournée de promotion de "And Justice For All" (album qui marque un aboutissement dans le domaine du Thrash/Speed alambiqué), Metallica va prendre le monde "par surprise" en accouchant d'un album Heavy en simplifiant son propos. Comme pour signifier son nouveau départ, le CD ne portera pas de mention concernant un titre d'où le surnom de Black Album (en référence au White Album des Beatles).

Dès les premières mesures (intro à la guitare acoustique comme dans leurs vertes années Ride The Lightning / Master Of Puppets) on note que le son a changé : plus chaud, plus puissant.  Au fur et à mesure de la progression des plages, on se rend vite compte que l’accent a été mis sur des compos plus courtes, plus directes avec moins de breaks et d’enchaînement de riffs. Pour beaucoup d’observateur, cette évolution est en partie due à la nouvelle collaboration du groupe avec le producteur Bob Rock qui a notamment travaillé avec des groupes comme Bon Jovi dans les 80’s. Ce changement de cap ne sera pas vu d’un bon œil par beaucoup de fans.

Le point critique sera la ballade « Nothing Else Matters ». Cette dernière verra le groupe s’essayer à quelque chose de plus FM avec un rythme lent tout le long du titre et la participation massive d’un orchestre (en vrai). Haïe par les aficionados des premiers temps, elle ouvrira encore plus grand les portes du succès à ceux que l’on surnomme les Four Horsemen (en référence à un titre de leur premier album) . Le black album s’écoulera ainsi à plus de 25 millions d’exemplaires à travers le monde et leur permettra de réaliser des tournées énormes (notamment en compagnie de « l’autre géant » du moment : Guns n’ Roses).

Ce succès sera lourd à porter puisqu’ils mettront 5 ans avant de publier un nouvel album (Load) encore plus décrié car tournant résolument le dos à leur style du début.

En conclusion, un album culte et charnière pour Metallica. Le meilleur pour beaucoup mais pas pour les fans des débuts qui le considère comme l’acte de décès de leur groupe.

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