La peur de l’avenir, la nostalgie du passé.

Difficile tout cela quand on ne se sent pas forcément bien dans son présent. L’exercice de la relecture de ses propres posts datant d’il y a 6 ans ou plus montre à quel point l’on peut changer.

Ces posts me semblent aujourd’hui bien maladroits dans leurs écritures (non pas que je me crois meilleur aujourd’hui) et bien naïfs globalement. Mais aurais-je simplement oublié l’état d’esprit du moment de leur rédaction ? Peut-être qu’il ne s’agissait que d’une posture ? Quel sera ma réaction en lisant ces lignes dans 6 ans ?

L’avancement dans l’âge, même si je suis loin d’être catégorisé comme vieux, est l’un des sujets qui me préoccupent pour le moment. Je ne parle pas de modifications physiques bien que celles-ci ne soient pas négligeables. J’évoque les différences de perceptions de l’environnement, de l’attitude, des réflexions que l’on peut se faire.

Si l’on se rend compte que l’on rit moins, cela signifie-t-il que l’on est triste ?

Si l’on se rend compte que l’on pense aux choses que l’on aurait dû ne pas faire, cela signifie-t-il que l’on vit dans le passé ?

Si l’on a l’impression d’être trop souvent seul mais que l’on fuit le contact, cela signifie-t-il que l’on a ce que l’on mérite ?

La question est surtout : comment en est-on arrivé là ?

Poser des questions peut être une bonne chose. Se trouver des réponses est certainement mieux. A condition qu’elles soient acceptables. C’est-à-dire que l’on puisse les accepter.

J’ai commencé 2016 en me disant que ce serait l’année du changement. Je n’ose dire du renouveau.

Le changement a déjà commencé mais je ne sais pas encore si c’est une bonne chose. J’espère qu’il va se poursuivre pour le meilleur ou du moins pour du différent.