RIOT : Fire Down Under (1981)
On pourrait les catégoriser dans la NWOBHM. Sauf qu’ils sont américains. Est-ce grave ?
Je viens de vous spoiler une bonne partie de l’intérêt de cet article, sauf si vous ne savez pas ce qu’est la NWOBHM.
Reprenons.
RIOT est donc un groupe américain formé au milieu des 70’s et pratiquant un hard rock aux forts relents de heavy metal. L’album qui nous intéresse aujourd’hui est leur 3ème (et dernier avec le chanteur SPERANZA). Il est considéré par beaucoup comme le meilleur du groupe et comme une pierre angulaire méconnue du style dans les 80’s.
L’édition originale contient 10 titres (enfin 9 + une outro bizarre et inutile) oscillant entre heavy rageur (Swords and Tequilas) et titres hard rock (No Lies), le tout assez mélodique. Le chant est très maitrisé et les guitaristes se complètent bien et proposent une interprétation fluide et parfois assez nerveuse quand il faut.
Je ne qualifierai pas cet album de génial mais il est très plaisant à l’écoute avec son lot de bons moments. Nul doute qu’il a dû faire son petit effet à l’époque.
Cependant, les changements de line-up et les orientations musicales futures ne permettront pas au groupe de s’imposer.
Et peut –être aussi les pochettes des albums, disons… particulières.
Il est à noter que selon moi, les membres de SKID ROW ont dû pas mal l’écouter tant j’y trouve des ambiances ou enchaînements proches avec ce qu’ils ont proposé dans leurs premiers albums.